LE PODOLOGUE
3° L’OSTEO-ARTHROPATHIE
Déformation des pieds liée à la neuropathie sensitive et motrice. La LJM (Limited Joint Mobility), liée à des anomalies du collagène, s’ajoute au problème de déformations dues à la neuropathie. Ces déformations sont à l’origine des points d’hyperpression où vont se développer des callosités et ensuite des ulcères. La déformation la plus grave et la plus typique est le pied de Charcot (diagnostic différentiel : goutte, infection).
Symptômes :- douleurs au niveau des pieds mais parfois aussi au niveau des genoux, difficultés à se chausser.
Signes :- déformation du pied, zones de frictions, durillons, cors.
Détection : Examen du pied. Les callosités, facilement repérables à l’inspection du pied, signent toujours des points d’hyperpression. Prayer sign : incapacité à joindre la surface palmaire des 5è doigts en joignant les deux mains face palmaire l’une contre l’autre. La Limited joint mobility peut être recherchée par le Prayer sign et aussi par la mesure de la dorsiflexion au niveau des orteils et au niveau de la cheville.
Traitement : Prévention des ulcères en tentant de MIEUX REPARTIR LES PRESSIONS à l’aide de semelles et de chaussures adéquates et bien sûr, enlever les durillons par des soins podologiques réguliers. Les chaussures et les semelles doivent être réalisées par du personnel particulièrement qualifié dans le domaine du pied diabétique. Des matériaux spécifiques très souples etc... devront absolument être utilisés.
Déformation des pieds liée à la neuropathie sensitive et motrice. La LJM (Limited Joint Mobility), liée à des anomalies du collagène, s’ajoute au problème de déformations dues à la neuropathie. Ces déformations sont à l’origine des points d’hyperpression où vont se développer des callosités et ensuite des ulcères. La déformation la plus grave et la plus typique est le pied de Charcot (diagnostic différentiel : goutte, infection).
Symptômes :- douleurs au niveau des pieds mais parfois aussi au niveau des genoux, difficultés à se chausser.
Signes :- déformation du pied, zones de frictions, durillons, cors.
Détection : Examen du pied. Les callosités, facilement repérables à l’inspection du pied, signent toujours des points d’hyperpression. Prayer sign : incapacité à joindre la surface palmaire des 5è doigts en joignant les deux mains face palmaire l’une contre l’autre. La Limited joint mobility peut être recherchée par le Prayer sign et aussi par la mesure de la dorsiflexion au niveau des orteils et au niveau de la cheville.
Traitement : Prévention des ulcères en tentant de MIEUX REPARTIR LES PRESSIONS à l’aide de semelles et de chaussures adéquates et bien sûr, enlever les durillons par des soins podologiques réguliers. Les chaussures et les semelles doivent être réalisées par du personnel particulièrement qualifié dans le domaine du pied diabétique. Des matériaux spécifiques très souples etc... devront absolument être utilisés.
Les BOP
Les chaussures et les semelles n’ont pas vraiment de place dans le traitement de la plaie, d’autant plus qu’elle est infectée. Par contre elles sont très importantes pour la prévention primaire des plaies chez le patient souffrant de neuropathie. Le tableau ci-dessous reprend les recommandations du groupe international sur le pied diabétique. Elles sont bien connues et très insuffisamment appliquées.
Ne pas oublier que la 1è cause de blessures aux pieds des patients diabétiques sont….les chaussures !
La neuropathie cause une perte de sensibilité et donc l’incapacité de :
*choisir des chaussures de taille et de forme correcte
*sentir un corps étranger dans la chaussure
*sentir une semelle mal positionnée ou décollée etc….
Le BOP doit « sentir » à la place du patient et lui faire comprendre l’importance de ses propositions. Un choix dirigé mais bien accepté entraînera une meilleure compliance. A ce stade le BOP a un rôle important à jouer dans l’éducation du patient diabétique dont les pieds sont devenus insensibles. Il est très difficile pour le patient de comprendre tous les risques que cette insensibilité entraîne. Le discours tenu par les soignants et toute l’équipe multidisciplinaire doit être cohérent si l’on espère une quelconque efficacité !
Les chaussures et les semelles n’ont pas vraiment de place dans le traitement de la plaie, d’autant plus qu’elle est infectée. Par contre elles sont très importantes pour la prévention primaire des plaies chez le patient souffrant de neuropathie. Le tableau ci-dessous reprend les recommandations du groupe international sur le pied diabétique. Elles sont bien connues et très insuffisamment appliquées.
Ne pas oublier que la 1è cause de blessures aux pieds des patients diabétiques sont….les chaussures !
La neuropathie cause une perte de sensibilité et donc l’incapacité de :
*choisir des chaussures de taille et de forme correcte
*sentir un corps étranger dans la chaussure
*sentir une semelle mal positionnée ou décollée etc….
Le BOP doit « sentir » à la place du patient et lui faire comprendre l’importance de ses propositions. Un choix dirigé mais bien accepté entraînera une meilleure compliance. A ce stade le BOP a un rôle important à jouer dans l’éducation du patient diabétique dont les pieds sont devenus insensibles. Il est très difficile pour le patient de comprendre tous les risques que cette insensibilité entraîne. Le discours tenu par les soignants et toute l’équipe multidisciplinaire doit être cohérent si l’on espère une quelconque efficacité !